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Pierre Establet - Volutes Management
Articles récents

L’impuissance économique européenne, au service de l’effondrement de l’Europe.

8 Avril 2020 , Rédigé par Pierre Establet

A quoi sert l’Europe ? En temps de paix, de prospérité, de croissance ininterrompue, de progrès social, scientifique, de respect de libertés individuelles, l’Europe se préoccupe de la taille des concombres, d’harmoniser des produits, qui naturellement, ne sont pas harmonieux. Elle permet à des Hauts Fonctionnaires de gagner 2, 3 ou 10 fois plus que s’ils étaient fonctionnaires dans leur pays d’origine. Elle permet à des Commissaires non élus de décider de règles que les États appliqueront, plus ou moins, à plus ou moins longs termes, et qu’ils chercheront à contourner. Elle permet à des parlementaires, élus par les pays, et pas par l’ensemble des Européens, de palabrer, de s’écharper, comme dans leurs parlements nationaux, mais avec plus de moyens, plus de protections et, surtout, moins de travail.

 

Mais, ce n’était pas grave : l’Europe, solidaire, assurait la paix en Europe, après 2 guerres qui l’avaient ravagée. Europe. Solidaire. Les pays du Nord venaient, sans frontière, bronzer sur les plages du sud, avec des infrastructures construites et payées par les pays accueillants, mais gratuites pour eux. Les pays du Sud achetaient des grosses berlines, des tulipes, et prenaient des leçons de bonne gestion auprès des pays du Nord. Les pays du Nord accueillaient avec bienveillance des sièges sociaux de multinationales « défiscalisatrices », qui réalisent leurs bénéfices dans les pays du Sud, et – ne – payent – pas - leurs impôts dans les pays du Nord. 

 

En Grèce, la potion amère est administrée aux citoyens pour endiguer une faillite d’État, causée par la négligence politique de cet État, mais aussi par une banque Internationale qui a trafiquée les comptes et par la cupidité des banques des pays du Nord, qui prêtent à des taux d’usuriers.

 

Europe. Solidaire. En 2008, l’Europe a sauvé les banques, à coup de Milliards d’Euros, remboursés par les citoyens, du Nord et du Sud. Mais nous étions encore en temps de paix. Ouf pour les banques.

 

Comme le dit Notre Président, désormais, nous sommes en temps de guerre. Et cela se voit : c’est à qui va piquer les masques Italiens, Tchèques, Français, en loucedé. C’est à qui d’applaudir les soignants à 20 h quand 30 % des autres sont prêts à les dénoncer, à les maltraiter, le reste de la journée.  Ou à leur voler leurs matériels de protection.

 

Et en guerre, au final, c’est chacun pour soi : les pays du Nord, refusent d’aider les pays du Sud, en oubliant que nous ne devrions pas être une somme d’États, mais un continent solidaire.

 

Que va-t-il rester de cet égoïsme ? Un racisme résurgent ? Des citoyens du Nord accueillis au Sud par des mots qu’on espérait oubliés ? Sale Boche ? Des pays du Sud qui vont devant la ruine ? Et donc se livrer à de pseudo-sauveurs, comme en 1932 ? C’est déjà le cas en Hongrie. Ça a failli être le cas en Italie. 

 

En temps de guerre, on attend de l’Europe une volonté de se serrer les coudes, de s’entre-aider, d’accueillir les plus faibles, parce que c’est le fondement de l’Humanisme. Parce que ça devrait être le fondement de l’Europe. Et si nous regardions un pays du Sud, le Portugal, solidaire et prospère ?

 

Si nos 27 Ministres des finances sont incapables de s’accorder, si nos élus au Parlement Européen n’ont pas le pouvoir de faire pression sur les égoïsmes nationaux, si les Commissaires Européens ne comprennent pas les enjeux collectifs de cette guerre et son issue, alors, c’est qu’ils ne servent à rien.

 

Il est grand temps de soumettre les choix, économiques et politiques, au peuple européen, un européen, une voix, à travers un référendum, en ligne, confinement oblige !

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Gestion de crises, où est passée notre mémoire ?

4 Avril 2020 , Rédigé par Pierre Establet

Mais qu'a t'on retenu des crises qui ont éveillé les consciences dans les 90 ? Tchernobyl, Sida, sans contaminé, Vache Folle, Tunnel du Mont-Blanc, Inondations dans l'Aude, Erika, Tempêtes de 99, Ebola, Sras, H1N1, AZF, et j'en passe. 

Nous avions élaboré à la fin ses années 90, un référentiel de gestion de crises, selon leur nature, crises sociales, sanitaires, accidentelles, .... qui reposait sur l'anticipation, la coordination, l'information certifiée et transparente, la préparation et la participation des tous les acteurs susceptibles de diminuer les impacts des crises et de sortir de ces dernières par le haut. Médias, décideurs publics et privés, élus, réseaux associatifs, ...

Mais, où est passée cette mémoire collective ? Dans quel placard ? 

Je me souviens d'un article que j'ai rédigé, dans Stratégie, qui s'intitulait "il n'y a pas de crises imprévisibles, pas de crises inévitables, pas de crises inutiles" et qui se fondait sur ce patient travail de débriefing de la gestion de ces crises. 

Médiapart rappelle ce travail : https://www.mediapart.fr/…/gerer-le-covid-19-pourquoi-l-eta…

Espérons qu'on saura tirer, cette fois, les leçons de cette pandémie, et nous adapter enfin à la crise qui sera toujours là après : celle du réchauffement de la planète.

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Réseau Internet ADSL, serveurs d’hébergement et 4 G au bord du colapse !

20 Mars 2020 , Rédigé par Pierre Establet

 

Avant le confinement, le débit de mon fournisseur d’accès (20 GO maximum), était à son apogée : TV, imprimante en réseau, 6 ordinateurs, autant de téléphones (grande famille), tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

 

Je venais juste d’installer un NAS avec miroir en VPN, pour mettre à la disposition de mes associés un espace sécurisé de stockage et de partage des données. Tout fonctionnait bien.

 

Jour 1 du confinement, premier signal de faiblesse, on passe de 20 Go à 10. Mais, la plupart du temps, tout fonctionne bien.

 

Là où tout a commencé à se dégrader, c’est quand les enfants ont dû reprendre les cours par Internet, que les boites ont recouru massivement au télétravail. Notre débit est passé de 10 Go à quelques centaines de kilos… Bref, il faut parfois plusieurs minutes pour ouvrir une application, sans parler de visioconférence hachée, ou de téléchargement de données volumineuses. 

 

J’habite dans une ville de 20 000 habitants, située à 10 km de la 4ème ville française, en pointe, parait-il, de l’IoT et des New Techs et des technologies spatiales. Je n’ose imaginer ce qu’il en est dans les coins plus reculés.

 

Question 4G, outre que ce n’était déjà pas terrible avant (on vit dans une zone quasiment blanche, au cœur d’un espace plutôt bien desservi), là, on atteint le niveau « bi bop » : il faut sortir, chercher un post, ne plus en bouger, qu’il pleuve ou vente. Cela rend compliqué la relation téléphonique : échanger des mots hachés en plein vent d'Autan... On dirait du Brassens, sans la poésie.

 

D’une part, cela pose une question en termes de civisme numérique : le confinement n’est pas, à mon sens, un temps de détente et de vacances, mais de respect de la santé des autres, de nos soignants au premier rang, et de chaque citoyen. Être confiné, oblige les élèves et les professionnels à travailler durant les heures habituelles, et donc, le civisme voudrait que les connexions Netflix, Canal +, Spotify, Apple TV, etc., les téléchargements de films, streaming, ou autre loisir, jeux vidéo, qui encombrent les bandes passantes, et, soit dit en passant, produisent une quantité inimaginable de gaz à effet de serre, passent après, par exemple le soir, comme cela est habituellement de cas lors de la « vie normale ».

 

D’autre part, petit coup de publicité perso, j’accompagne désormais une Sart-up, qui vient de passer plusieurs années à concevoir une technologie qui accélère les flux digitaux, qui fonctionne, et qui est en capacité, quel que soit le flux, d’accélérer par des facteurs très significatifs la vitesse de débit de n’importe quel courant faible. Une technologie dont la R&D est terminée, les expérimentations concluantes, et qui doit passer en phase de développement. Cela peut se faire très vite. Il faut encore trouver les investisseurs intéressés, et quelle que chose me dit, que « à quelque chose, malheur est bon », la saturation actuelle des serveurs, des réseaux, des wifi, va accélérer l’intérêt économique de nos producteurs, hébergeurs et conducteurs de Data. Qui plus est en diminuant drastiquement la production de gaz à effet de serre. D'une techno plusieurs opportunités.

 

Mis à part de revenir au bon vieux réseau filaire pour le téléphone - celui que même les tempêtes de mistral ne nous empêchaient pas de passer des heures au téléphones, à se faire engueuler par nos parents, ou de déployer la fibre en urgence - ce qui ne changera pas la saturation des serveurs, bien au contraire - ou bien encore de revenir à des règles d’usage d’Internet et de la 4 G conformes au civisme évoqué plus haut, cette technologie à de beaux jours devant elle.

 

Teasing : la semaine prochaine, on vous en dira plus, mais d’ici là, s’il vous plait, soyez un peu respectueux des enfants qui bossent à domicile, des profs qui s’échinent à donner des cours à distance et des personnels de santé qui ont besoin des réseaux pour soit se détendre (quand ils le peuvent), soit pour rester en contact avec leurs hôpitaux, soit pour communiquer entre professionnels de santé.

 

#RéseauxSocial #Netfix #AppleTV #CanalPlus #Covid-19 #CoronaVirus #Free #BouyguesTelecom #Sfr #Orange #OVH #SigFox #BPIFrance #OnApplaudit

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Afflux d'argent public en Europe !

19 Mars 2020 , Rédigé par Pierre Establet

 

750 Milliards d’euros débloqués par la BCE, qui suivent les 120 Milliards décidés préalablement. 350 Milliards en France, 350 Milliards d’Euros en Espagne… Partout dans le monde un afflux de liquidités pour éviter d’une pandémie qui – a priori – laisse 98 % de personnes atteintes guérir. Ca laisse rêveur quant aux règles budgétaires qui ont corseté les États durant 30 ans.

 

Si on avait investi cet argent dans le maintien d’une économie européenne de proximité, respectueuse des circuits courts et peu productrice de gaz à effet de serre, dans l’amélioration du système éducatif et de santé, dans le maintien et le développement de PME PMI, plutôt que de délocaliser à tour de bras, on aurait sans doute éviter de dépenser en urgence – donc, sans stratégie – autant de moyens, et, surtout, éviter pour une grande part le réchauffement de la planète qui coûtera en vies et en argent bien plus que le Covid-19.

 

Mais qui va payer ces sommes faramineuses, supérieures à celles sorties pour sauver les banques ? La banques ? Les 2 % qui possèdent 90 % du patrimoine mondial ?

 

Espérons que les décideurs, cette fois, pour une fois, sachent se servir de cette crise pour en tirer les bonnes leçons : produire ce qu'il faut à côté de là où il le faut, rétablir des règles universelles de répartitions des richesses, investir sur l'avenir, c'est à dire dans l'éducation et la santé publiques.

 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/face-a-levolution-du-coronavirus-la-bce-debloque-750-milliards-deuros_fr_5e72a431c5b6f5b7c53db6ee?utm_hp_ref=fr-homepage

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Santé publique, gestion privée ?

13 Février 2020 , Rédigé par Pierre Establet

Ce soir mes parents (82 ans), grands voyageurs depuis toujours, ont du être rapatriés d'urgence d'Inde, où ils passent une part de leur retraite entre la fin de la mousson et le début des grandes chaleurs. Ils ont travaillé toute leur vie, sans discontinuer, et continuent de le faire, chacun dans son domaine.

Ma mère s'est fait une entorse du genou, pas assez importante pour l'immobiliser mais suffisamment pour la déstabiliser. Les conséquences ont été une très forte baisse du sodium et une forte fibrillation cardiaque. De quoi décider un rapatriement d'urgence, le centre de santé dans lequel elle a été recueillie en Inde ne disposant pas des moyens de la soigner.

Il aura fallu à mes deux soeurs, ma nièce (Merci Fannie), jeune interne, heureusement présente sur place, et à mon beau-frère, cardiologue, qui a choisi le public au privé, de déployer des trésors de persuasion, pour obliger les deux assurances privées (dont une - et, c'est triste - mutualiste), payées rubis sur l'ongle depuis 62 ans, de les rapatrier. Que la pseudo assurance rattachée à Visa Premier (ou du même acabit), on peut imaginer ne rien attendre. Je ne souviens pas avoir réussi à faire jouer les soi-disant assurances dans quelques domaines que ce soit (vols, pertes de lunettes, ...). Mais de la part de la célèbre mutuelle des profs...

En revanche, l'hôpital public français, lui, avait préparé son entrée, à 19 h et la Cheffe de clinique est venue exprès, pour l'accueillir et lui prodiguer les premiers soins et examens. Merci à elle.

Il en a été de même en ce qui me concerne : hospitalisé en urgence en septembre, au CHU de Rangueil à Toulouse (en grève, mais pourtant tous fidèles au poste) suite à un gros problème pulmonaire, j'ai été pris en charge tard le soir, et soigné tôt le matin. Par deux fois, pensant mon affection bénigne, j'étais allé aux Urgences du clinique privée flambant neuve... Qui n'a même pas effectué de radio des poumons, ni mis sous traitement antibiotique. J'aurai pu y rester.

Quand va t'on prend conscience que notre force réside dans la gestion publique des droits des citoyens ?

Merci à tous les personnels de l'hôpital public. Battez vous : vous avez raison.

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Volutes Management : une solution performante pour votre gestion des données personnelles de vos clients !

5 Février 2020 , Rédigé par Pierre Establet

Audit préalable de conformité, établi selon les critères de la CNIL ; accompagnement et documentation pour une conformité RGPD ; Analyse d'impact établie selon les préconisations européennes ; DPO externalisé ; solution d'hébergement et de transfert des données personnelles, avec serveurs, hébergement et cryptage des données garantis exclusivement en FRANCE (265 ;512 et/ou 1024, selon la puissance de vos serveurs); certification HDS et Sécurité Défense ; formation des personnels ;  accompagnement juridique des contrats ; capacité de remise à disposition des données en moins de 6 heures ; assurance en Responsabilité civile à hauteur de 8 millions d'euros.

Volutes Management, Sarl au capital de 5 000 euros, vous propose depuis 2009 des solutions adaptées à votre nécessité de conformité RGPD et à la sécurisation de vos données.

Nous vous proposons d'en faire un atout de développement de votre activité. 

Experts comptables, professions de santé, juristes et avocats, PME sensibles, gestionnaires de paye, RH externalisée, Hôpitaux, cliniques, PME et PMI, TPE/TPI : notre offre est adaptée à chacune de vos activités.

Devis GRATUIT établi sur premier audit.

Nous joindre : contact@volutesmanagement.fr

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Reconstruire une marque pour garantir la sécurité juridique et technique de l’ingénierie routière française.

27 Novembre 2019 , Rédigé par Pierre Establet

 

En 2002, Jean-Claude PAUC, Ingénieur Général des Ponts et Chaussées, nouveau Directeur Général du Sétra (un service d’études chargé de la route, des ouvrages d’arts, de la sécurité routière, …) est confronté à une série de dysfonctionnements mettant en péril la sécurité de la réglementation routière française et sa politique de normalisation. 

 

Si cet enjeu est français, il est tout autant européen, et mondial :  le Génie Civil et le BTP représentent 25 % du PIB français, et ils sont numéro un mondial. 

 

Les enjeux sont énormes : produire des données publiques accessibles par tous, tout le temps, en s’assurant qu’elles soient réglementairement constituées, et alors même que l’Etat, dont dépend le Sétra, remet en cause sa politique d’éditeur public.

 

L’Etat est encore propriétaire des autoroutes, gestionnaire du réseau secondaire, et concepteur des ouvrages d’Art. Il est le premier investisseur civil - 20 Milliards d'€ / an -, et fait travailler la plupart des grands groupes, d’Eiffage à Bouygues, de Vinci à Screg, etc. Des centaines de milliers d’emplois dépendent de ce secteur d’activité et le Sétra fonctionne comme un intégrateur au service à la fois de l’innovation, des entreprises, des Maitres d’ouvrages et des collectivités, en animant un réseau d’experts, en réunissant les utilisateurs des techniques, en qualifiant les innovations, le tout en finançant ses études à travers un réseau de laboratoires, tel le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC), ou les Centres d’Etudes Techniques de l’Equipement, répartis sur tout le territoire national. 

 

Disons le tout de suite : du Pont de Normandie aux premières esquisses du Viaduc de Millau, du Contrôle Sanction Automatique à la conception de chaussée, de l’étude des enrobés drainants à la certification des équipements de sécurité, de la voiture automatisée à la conception de logiciels, capables de sortir et de modifier en temps réel des notes de calculs d’ouvrages d’art et de les exporter quelle que soit l’application utilisée, le Sétra embrasse toute l’expertise routière, au sens large.

En 2002 : 10 000 morts sur les routes. Aujourd'hui : 3500.

 

Dans le même temps deux révolutions organisationnelles se font jour : le transfert de 30 000 agents des services des DDE vers les Conseils Généraux en  2003 et la privatisation quasi intégrale du réseau routier jusque-là géré par l’Etat, en 2005.

 

Pour réussir à accompagner toutes ces problématiques, le nouveau Directeur Général du Sétra, Jean-Claude Pauc, me demande à la fois de refaire du Sétra un éditeur de données publiques respectueux de la Loi, de donner de la visibilité auprès de tous les acteurs de l’ingénierie routière Française et de préparer le transfert de connaissances vers les nouveaux acteurs : sociétés concessionnaires et collectivités locales. 

 

Pour y parvenir, nous avons décidé de créer une nouvelle identité graphique, claire, déclinée sur tous les supports, d’assurer la légalité de toute la documentation produite, de vérifier la légalité des partenariats avec des Associations qui présentaient un risque de transparence à l’égard de l’Etat, de modifier la politique de normalisation routière et d’utiliser une emblématique réalisation pour démontrer la pertinence de tous ces choix.

 

Le logo historique :

 

Devient :

C’est ainsi que nous avons choisi, grâce à une précaution juridique dans le cahier des charges de concession de la construction du Viaduc de Millau, d’utiliser son inauguration pour écrire l’histoire passée, démontrer le savoir faire technologique et financier de l’Etat et armer notre ministère pour expliquer quelques seront les métiers de demain de nos ingénieurs, et de nos techniciens, qui découvriront, qui la différence entre une DDE et un Service technique de Conseil Départemental, qui de passer d’ingénieur concepteur à ingénieur contrôleur de concession.

 

Film réalisé par Karine Douplitsky - Récompensé du prix de la communication publique - vendu à 200 000 ex.

Il en est sorti un film, primé du Prix de la Communication Publique en 2005 et vendu à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires grâce à un partenariat avec le Groupe Le Moniteur,  le premier rapport d’activité en ligne (en 2003), une base documentaires (la DTRF) exhaustives et sécurisées et accessibles à tous les acteurs de la Route, et surtout la satisfaction d’avoir réussi sans conflit à transférer 30 000 agents de l’Etat vers les Départements et de faire admettre – non sans mal – que les ingénieurs concepteurs auront de nouvelles fonctions.

 

Le Résultat a été flagrant : lors du Congrés Mondial de la Route en 2003, à Durban, nous avons réussi à fédérer tous les acteurs de la route, institutionnels, PME, fédération professionnelles, entreprises, sous le toit d'un même pavillon et démontrer la force de notre ingénierie !

 

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Pavillon France - Congres Mondial de la Route - Durban - 2003

 

Au delà des aspects communication (identité graphique, charte, inventivité digitale, dépôts légaux, sécurisation des données publiques et privées – l’ancêtre du RGPD), ce projet a associé toute une équipe pendant 3 ans, pour réussir un pari que beaucoup donnait perdu d’avance ! Le Sétra est devenu d’un service d’études techniques sur la Route à un Service pour l’études techniques des Transports, de la Route et de leurs aménagements, intégrant un pôle environnemental puissant et performant, au sein de son fonctionnement. Le Sétra est devenu le CEREMA aujourd’hui et son rôle reste capital dans l’homogénéisation des politiques routières et l’accompagnement des entreprises du Génie Civile et du BTP.

 

Oui, la communication est un outil de management, pas seulement une question de forme !

 

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De l’absurdité française dans la gestion des aides sociales pour les étudiants

26 Novembre 2019 , Rédigé par Pierre Establet

 

Bourses, APL, prise en charge des frais de cantines, … comment ca marche ? C’est simple : on se déplace, qui au CROUSS, qui au bureau du (plus souvent de la) responsable (très compétent -e et toujours bienveillant -e) des bourses, et on dépose son dossier : relevé d’imposition des parents ayant l’enfant rattaché à son foyer fiscal, fiches de paye, mais aussi, jugement de divorce, si c’est le cas (et c’est le cas dans une famille sur deux), livret de famille, pour bien prouver ce rattachement (comme quoi le CROUSS n’a pas confiance dans le FISC ?), bail, carte d’identité, carte d’étudiant, carte jeune, carte bleue.

 

Bref ce n’est pas si simple ! Ca prend du temps, pour peu que l’étudiant commence sa vie d’étudiant dans une autre ville que celle dans laquelle il vivait, cela vient après des démarches d’inscription dans l’établissement sélectionné (évitons le sujet Parcoursup), la recherche de logement, avec son cortège de caution(s), de baux parentaux, de fiches de paye, de relevé d’imposition,  … En peu de temps, au final, l’étudiant a compris le maelstrom administratif qui l’attend toute sa vie ! Une bonne formation.

 

Comique aussi : il est obligatoire de cotiser au CROUSS, y compris pour ceux qui n’en ont pas les moyens, mais pire, y compris pour ceux qui n’auront pas droit aux bourses et aux aides, parce que leur établissement n’est pas conventionné. Un peu comme payer une assurance auto qui ne couvre pas votre auto, mais celle du voisin. Sans doute parce que ces écoles sont privées et chères, et, donc, les parents fortunés... C'est oublier un peu vite les sacrifices que font certains parents et étudiants pour sélectionner une école en particulier.

 

Mais là n’est pas terminé son parcours : les premières APL (rétroactives, certes) seront perçus parfois 6 mois plus tard et les bourses en fin de trimestre. Grosso modo cela revient à faire de l’étudiant pauvre le banquier de l’aide sociale ! Il doit avancer des fonds, auxquels il a droit mais dont il ne dispose pas ! Trop fort !

 

Ne serait-il pas plus simple, tellement plus simple d’inverser la chose ? Un dossier en ligne sur une application simplissime et sécurisé, soit via la CAF, soit via le FISC, et, dès l’inscription et le bail signé, hop, un scan, deux clics, et c’est parti, et ce quel que soit le cursus et l’établissement sélectionné ?

 

Simplifions la vie de nos étudiants devraient être une des priorité de nos institutions, parce qu’à quoi ca sert d’investir des milliards d’euros dans la formation, si c’est pour épuiser les chances des étudiants avant même qu’ils commencent leurs études ? Ils ont une carte d’étudiant, pourquoi pas en faire une carte bleue d’étudiant ?

 

Nous sommes à l’heure du big data, des serveurs ultra sécurisé, des codes secret, des mot de passe avec 12 clefs, du RGPD, des terminaux sans contact, avec contact, avec reconnaissance faciale, digitale, c’est le bon moment, non ?

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RGPD : Faire d’une difficulté technocratique un atout de management pour votre développement !

25 Novembre 2019 , Rédigé par Pierre Establet

RGPD :  Faire d’une difficulté technocratique un atout de management pour votre développement !

Vers une solution intégrée, externalisée de votre responsabilité de gestion des données personnelles et un accompagnement à la fois de sa mise en oeuvre mais aussi de l'usage commercial des données.

 

Le RGPD, qu’est ce donc ? C’est une immense usine à gaz destinée à garantir la sécurité des données personnelles que vous confient vos adhérents, vos clients, vos patients, vos maisons mères, vos filiales, vos sous-traitants, vos partenaires, même « one shot », que la donnée soit numérique ou écrite, à l’ancienne…. Le tout dans un environnement où les ¾ des données collectées le sont par des micro-entreprises et le tissu associatif.

 

Or le RGPD – Règlement Général pour la Protection des Données, a des conséquences à la fois sur le plan financier (amende jusqu’à 4 % du CA mondial du Groupe), mais aussi judiciaires, pénales et civiles lorsque la jurisprudence se sera consitutée. 

 

Pour les Grands Groupes, assumer une « cellule RGPD », avec des postes budgétaires identifiés, c’est simple, si tant est que le groupe se donne réellement les moyens de construire un audit de ses données et un process de management de leur stockage, mais aussi une gestion amont/aval du devenir de ces données dans leurs filiales ou chez leurs sous-traitants. Et, ça, c’est pas gagné !

 

Là où le bât va blesser, c’est pour toutes les professions libérales, les micro entrepreneurs, les auto-entrepreneurs, les associations sportives, cultuelles, culturelles, sociales, les sous-traitants de filiales, les sous-traitants de sous-traitants, les professions de santé, les petits commerces, le commerce en ligne pour des artisans ou des créateurs, etc. qui, toutes, à un moment détiennent des données entrant dans la qualification des données RGPD.

 

Cela pose d’entrée de jeu la qualification de ces données. Est-ce une simple information sans véritable contenu (nom , prénom, adresse, téléphone, mail), ou bien y a t’il associées à la donnée des informations bancaires, de santé (un certificat médical d’aptitude), de commandes, d’ordres, de rendez vous, … Quel est son degré d’usage, comment le propriétaire de la donnée y aura t’il accès, en sachant que cela DOIT être en temps réel.

 

Cela pose ensuite la sécurité d’accès à ces données : l’ordinateur ou le simple registre du personnel, obligatoire dans toutes les entreprises, sur lequel est indiqué le numéro de sécurité social du ou des salariés, est-il accessible à tous, est-il protégé ? Ces données sont-elles sauvegardées et sur quel support ?

 

Enfin, cela pose la question du bon usage des données et de l’information faite à son propriétaire. Un exemple simple : un envoi commercial par emailing avec des adresses mails apparentes est une faute susceptible d’engager la responsabilité civile et pénal du gérant.

 

En sachant que chaque possesseur de données doit déclarer un DPO, en gros un responsable de la sécurité de ces données, ou bien en être « désigné d’office » et que, même si cela n’est pas encore écrit dans les textes, la jurisprudence cherchera la responsabilité de ce DPO, comment vont faire toutes ces entreprises où le patron et aussi le secrétaire, le producteur, le commercial, … ?

 

Une fois décrit ce scénario inquiétant, pour beaucoup charges complémentaires et dépenses à envisager, imprévues dans le business plan initial, il convient de relativiser le risque, de le border, et même d’en profiter pour se servir de cet obligation comme un d’un outil destiné à revitaliser son dynamisme économique.

 

Comme se border ? Tout d’abord en ne se cachant pas derrière « je suis petit, on me verra pas » ! En effet, la CNIL a tout pouvoir de contrôle. Elle peut se saisir d’elle-même ou être saisie par un de vos clients – qu’elle peut même être - , un concurrent, un salarié, un adhérent mécontent, etc..

 

La CNIL se questionnera, fera le tour de votre site Web (ça se fait en deux minutes chronos), vous demandera des comptes, là où vous en êtes, et, éventuellement, dépêchera l’un de ces 200 agents pour vérifier sur place (là c’est que ca commence à chauffer !). Beaucoup de temps à perdre, même si la CNIL, à l’instar des Cours des Comptes, préfèrera les organisations en progrès, qui se cache pas et joue la transparence, et aidera plutôt que sanctionnera (sauf faute lourde et délibérée). Répondre, c’est se protéger. Mais pour répondre, il faut montrer qu’on a pris le sujet à bras le corps, même  si on est en retard, mal préparé ou pris en faute. Et que l’on a documenté sa démarche (selon le vieil adage : « les mots s’envolent, les écrits restent »).

 

La seconde solution, pour les TPE, PME PMI, les Associations, les professions libérales,  c’est l’externalisation de cette responsabilité, celle du DPO, et dans l’accompagnement adapté de chaque producteur ou conservateur de données. Vous faire aider dans le management de la donnée dont vous vous servez pour travailler tous les jours. Trouver des solutions sécurisées et pertinents de transferts de fichiers, des hébergeurs robustes, agréés le cas échéants, à concevoir des fichier performant et facile à les modifier à la demande, dans l’immédiat d’un questionnement d’un de ceux dont les données sont dans le ficher.

 

Et c’est là que le RGDP peut devenir une redoutable plateforme de développement économique : en réfléchissant au RGPD, il devient possible de réfléchir à moindre coût à la pertinence du fichier et à éviter les envois massifs, inutiles, encombrant, dévastateurs en terme d’images de publicités de news lettres jamais lues, parce que non ciblées, non  demandées, qui encombrent notre boite mail, comme les publicité encombre, nos boites aux lettres préhistoriques, et nous mettent en colère.

 

Mieux cibler, mieux utiliser les données, en faire des statistiques, en déduire des comportements d'achat, ou, au contraire, comprend pourquoi un produit ne marche pas, voilà des pistes utiles ! Profitez-en : D’une technocratie, un outil de management !

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Communication en situation de crises : sortir de la crise pour reconstruire

8 Novembre 2019 , Rédigé par Pierre Establet

En 1999, après la catastrophe dans le tunnel du Mont-Blanc, sous l’impulsion de Pierre Dumontet, de Jocelyne Fouassier, de Sandrine Gourlet et de Bernard Candiard, l’Etat décide de prendre à bras le corps la communication publique en situation de crise.

 

Nous sortions alors des catastrophes de communication publique sur le nuage de Tchernobyl, supposé s'être arrêté aux Alpes, et sur l'affaire du sang contaminé, au moment où la médiatisation se faisait prégnante. Cela posait de sérieuses questions sur la parole publique.

 

La volonté "politique" qui en est sortie, n’a pas été portée par des dimensions politiciennes, mais par la volonté de rendre service aux citoyens, de prévenir des crises, et de sortir de celles qui surviennent par une attitude prospective, afin d’établir de quoi mieux gérer les suivantes et d’imaginer des solutions.

 

Recruté comme Chef du service presse au Ministère de la Transition Ecologique (qui a changé de nombreuses fois de dénominations), je suis immédiatement confronté  aux inondations dans l’Aude (qui font 12 morts), au naufrage de l’Erika, aux tempêtes de décembre 1999 (36 morts), au crash du Concorde à Gonesse, au naufrage du Ievoli Sun, à l’explosion d’AZF.  Au Bugg de l’an 2000, que je passe avec le "Colonel Moutarde" au 17èmeétage de l’Arche de la Défense.

 

Nous décidons de mettre en place des outils de veille, de communication immédiate à la fois pour informer et pour garantir la qualité de cette information. Nous avions imaginé un dispositif pour éviter les actuelles « fake news » et de garantir une information sérieuse, partagée et vraie.

 

Nous mettons - une petite équipe de 6 personnes  - en place un système d’alerte avec Météo France, des outils de communication par fax (et oui : ca date) et par mail, avec les Préfectures, les journalistes, les responsables élus, associatifs, les porteurs d’enjeux, les décideurs privés locaux. Nous avions décidé de jouer la carte de la transparence. 

 

Et, cela a très bien fonctionné : des inondations dans l’Aude et des tempêtes de 1999, Météo France a conçu un système d’alerte qui a diminué l’impact de ces évènements climatiques sur les populations ; du naufrage de l’Erika - le premier de nos outils s’appelait « Fax Erika » -est sorti une nouvelle règlementation européenne sur les navires transportant des carburants ; Des victimes de l’incendie dans le Tunnel du Mont-Blanc est sorti une refonte complète de la doctrine en matière de conception de ces ouvrages. 

 

En revanche, que dire des accidents industriels ? Quelles leçons ont été tirées d’AZF à Toulouse, quant on voit ce qu’il vient de se passer à Rouen ? Une communication publique balbutiante, un report de responsabilité d’un acteur à l’autre. Une fuite en avant, et la peur qui se réinstalle, à l’instar des crises sanitaires. La perte de confiance dans les institutions publiques.

 

Comme nous vivons aujourd’hui à l’heure des réseaux sociaux et de l’immédiateté et de l’universalité du partage de l’information, les effets des crises mal gérées sont délétères sur la confiance que les citoyens ont en la parole des institutions.

 

C’est cela qu’il faut reconstruire : redonner une parole publique crédible à la communication en situation de crise.

 

Cela ne passe pas par le détournement, sans doute illégal, des bornages des téléphones portables, mais par une implication encore plus intense des responsables de la sécurité publique dans la communication et la gestion des crises. Il faut nous appuyer sur les collectivités locales, les associer, les investir, les aider, pour former, alerter et assurer et rassurer les citoyens, et par gérer les situations de crises, sans rechercher le sensationnel : faire le job.

 

Les crises vont s’accroitre, à la fois par la médiatisation immédiate que les réseaux sociaux en font ; et d’autre part par la réalité des faits : notre société évolue vers le conflit. Changement climatique, changement économique, migrations de refuge, crises alimentaires, d’eau, d’énergie, logement, déplacements, consommation, …

 

Seules la proximité et la reconstruction de la confiance seront les gages de gérer ces situations de crises. A nous de nous réapproprier les outils pour réussir.

 

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